Troisième partie d’un recueil de citations sur la nature et sur notre rapport à elle. Elles sont principalement glanées au fil de mes lectures, quelques fois je suis simplement tombé dessus quelque part et elles m’ont particulièrement parlées. Elles sont accompagnées par des pensées et réflexions personnelles pour développer ce qu’elles m’évoquent.
J’en publie régulièrement de nouvelles sur mes pages Facebook et Instagram.
Ces citations sont pour moi des sortes de concentrés de pensées, l’essence d’un message à transmettre. Elles synthétisent et poétisent des informations importantes semer dans les esprits.

A l’instar de tous les être vivants, nous sommes des êtres de la nature. Il est donc tout naturel qu’elle résonne avec tout ce qui nous compose, que notre corps tout entier vibre avec elle, car il en fait partie. Nous ne sommes pas séparer de la nature.
Afin de ne pas perdre la raison, il est fondamental que nous raisonnions avec la nature.
Notre lien avec elle n’est pas rompu, il ne peut l’être. On perd simplement conscience de cette intrication, et c’est cela qu’il faut retrouver et nourrir au quotidien. Pour le bien de la vie sur Terre, pour le bien de notre propre vie.
L’espèce humaine a tendance à s’approprier la Terre et à se la partager, souvent de manière bien peu équitable. Mais les frontières, les cadastres et es propriétés ne sont que des conventions sociales. Ces délimitations ne reposent sur rien de concret, de palpable, de tangible. Elles sont l’œuvre de notre imagination, individuelle ou collective. Elles ont certes leurs utilités mais elles faussent aussi notre vision et notre compréhension de la réalité du monde.
Nous nous sommes autoproclamés maître de tel ou tel territoire. Mais c’est avant tout nous qui appartenons à un territoire. Nous pouvons veiller dessus, en prendre soin, mais pas exercer une toute puissance dessus. Elle serait de toute façon illusoire et très risquée, on le perçoit de mieux en mieux. Au final c’est toujours la Terre qui fixe ses limites et ses règles du jeu. En oubliant que c’est nous qui appartenons à la Terre cela fini par se retourner contre nous. Et surtout, et c’est le plus dommage, nous passons à côté de beaucoup de choses merveilleuses.


La nature est tellement abondante et généreuse. Plus on apprend à la connaître et à la rencontrer, plus on comprend comment collaborer avec elle et l’importance de la préserver. Il y a tellement de trésors à découvrir tout autour de soi, il suffit d’ouvrir les yeux.
Pour apprendre à reconnaître, cueillir et utiliser les plantes sauvages comestibles et médicinales je propose régulièrement des sorties pratiques sur le terrain. Plus d’infos ici
Il n’est pas nécessaire d’avoir une ferme pour avoir conscience que tout ce dont nous pouvons profiter et qui fait notre confort au quotidien vient de la nature, d’une manière ou d’une autre. Et demande aussi des efforts, soit de notre part, soit de la part d’autres personnes.
Garder à l’esprit que tout ce qui nous entoure nous est fourni par la nature en collaboration avec l’humain permet de s’émerveiller de la vie, cultiver la gratitude et prendre soin de la Terre.
Nourrir cette conscience des liens profonds que nous avons avec la nature est autant bénéfique pour la nature que pour nous-même.


Au delà des lois, des conventions et des progrès qui régissent la société, c’est toujours la nature qui a le dernier mot. Fort heureusement.
Quoi que nous fassions, nous ne pouvons le faire que si cela respecte les grandes lois du vivant. Et si nous les transgressons, cela sera de courte durée avant que l’harmonie soit rétablie. Avec les conséquences qui en découlent.
Nous avons tout à gagner à nous laisser guider par la sagesse de la Nature.
Au contact de la nature on apprend à mieux se connaître et à mieux comprendre le monde. On s’apaise aussi.
En entretenant de meilleurs rapports avec soi-même, on entretient des relations plus saines avec nos semblables et le monde qui nous entoure.
A tout âge il est bon de s’entourer de nature et d’aller régulièrement passer du temps dans des environnements sauvages. Nous venons de la nature, c’est notre environnement naturel, et y retourner, même ponctuellement, est un véritable retour au source.


Il est bon parfois, nécessaire même, de se laisser guider par nos élans spontanés, au delà de toute réflexion, raison ou calcul. Dans une certaine mesure certes, ou dans un certain cadre, pour que cela nous reste profitable et soit au service de notre évolution et de notre compréhension de nous-même.
Laisser parler son instinct profond, qui fait parti de chacun-e, pour apprendre à jouer avec et à l’exprimer de manière saine et bénéfique, tant pour soi-même que pour le monde.
Nous avons tendance, et c’est naturel je pense, à accorder plus de valeur à ce que notre espèce a créé. Mais c’est là un point de vue très subjectif, réducteur et biaisé, qui peut même être dangereux. Non seulement philosophiquement et spirituellement mais aussi très concrètement et matériellement.
La clé, une clé en tout cas, est de garder une vision d’ensemble, à la fois holistique et systémique, de penser en terme d’écosystème, de penser comme un écosystème. Sans s’oublier, car nous restons évidement le centre de notre propre monde, mais sans négliger toute la vie qui nous entoure et nous permet de vivre.
Prendre soin de soi en prenant soin de la nature. Car prendre soin de soi c’est prendre soin de la nature. Car prendre soin de la nature c’est prendre soin de soi.
On a des progrès à faire, ou à défaire 😉


Il serait bon que tout ce qui constitue notre vie soit pensé et accompli en relation étroite avec la nature, celle qui nous entoure et celle qui est à l’intérieur de nous.
Ce n’est pas toujours simple, certes, mais c’est une voie à suivre avec confiance, persévérance et joie.
Sans union avec la nature (au sens large), on s’égare, on perd le sens, on s’éteint. Inéluctablement.
Plus je tisse des liens étroits et profonds avec la nature plus je la trouve fascinante. Elle est d’une infinie complexité et d’une beauté sans limite. Et cela simplement en étant ce qu’elle est. Ni plus, ni moins.
Il suffit d’ouvrir ses sens et son esprit pour percevoir, profiter et se nourrir de toutes cette beauté présente à chaque instant.
La peur de la nature de François Terrasson est un ouvrage puissant, passionnant et incontournable pour qui s’intéresse aux liens entre l’humain et la nature. J’aime le relire de temps à autre.


J’adore comprendre la nature : son fonctionnement, ses rouages, ses mécanismes, sa logique, ses cycles, ses mouvements, ses causes et ses conséquences.
Mais j’aime tout autant ne pas la comprendre, et ne pas chercher à la comprendre. Juste être présent à elle. Ressentir, contempler, m’émerveiller, être touché. Traversé par une profonde gratitude.
La nature a tellement de choses à nous raconter et à nous apprendre, sur le monde, sur les autres, sur nous-même. De nombreuses réponses, pour ne pas dire toutes, à nos grandes questions existentielles s’y trouvent. Il suffit de prendre le temps, de se rendre disponible et d’ouvrir ses sens. Avec un peu d’entraînement les messages seront de plus en plus riches et de plus en plus clairs.
Les peuples premiers tel que les Kogis sont de grandes sources d’inspiration pour retrouver cette écoute profonde du vivant.


La nature est une grande enseignante, il suffit d’être un-e élève attentif-ve. Plus on va en classe, dans la nature donc, mieux on comprend ce qu’elle a à nous apprendre, sur elle-même, sur nous-même, sur le monde.
C’est une guide d’une infinie générosité mais dont il faut savoir décrypter les messages cachés qui n’attendent que d’être révélés. C’est un entraînement qui demande confiance, ouverture et persévérance.
Simplement « vouloir voir » comme le dit si bien Sarah Marquis, car toutes les réponses sont devant nous, à portée de conscience.
Je recommande les livres très inspirants de la grande exploratrice suisse Sarah Marquis. J’ai du lire presque tous ses livres.
Se penser maître de la nature c’est penser avoir le contrôle sur elle. Et comme cette pensée est erronée, on s’expose à de nombreux imprévus, parfois très désagréables.
En vivant avec la conscience que nous faisons partie de la nature et que nous sommes en interrelations permanente avec le vivant et les éléments, on est exposé au mêmes incertitudes. Mais avec un esprit plus éveillé, attentif, ouvert, épanoui, résilient et joyeux.
Les imprévus sont alors pleinement prévus et accueillis, ils sont plus facilement intégrer et assimiler.

Ces citations vous parlent ?
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